Lacan choisit les mathèmes comme « ce qui est de nature à se coordonner à une absence prise au réel. »[1] Observons l'écriture du silence de l'analyste qui apparaît en 1975, moment où Lacan remet en cause le silence, le bouscule. Se taire, oui ! mais il faut le choisir. L'analyste choisit une logique de son action, un envers de la parole qui va lier celle-ci non pas à une vérité mais à un réel.
L'analyste choisit d'être rejeté du langage, d'en être le rebut, le déchet. Le silence de l'analyste devient un lieu pour un tenant-lieu du réel[2] :
Françoise Fonteneau
ECF, Paris