Avec le TDEL[1], deux réels : le réel troué et le réel noué, autre façon de dire que chacun bricole ce qu'il peut pour répondre à son réel. Mais y a-t-il une spécificité contemporaine de cette réponse ?
Lacan a déplié, avec sa logique des nœuds, les « modalités canoniques de traitement du non-rapport sexuel » : inhibition, symptôme et angoisse sont les connecteurs classiques, des solutions du côté de la tradition.
Dans la modernité, le constat est à la diversification de ces solutions face au « relâchement de l'inhibition », à « la difficulté dans la mise en forme traditionnelle du symptôme » et à « l'absence des limites de l'angoisse ». [2]
Est-ce à dire que, dans la névrose contemporaine, nous avons affaire à un type de nouage spécifique ou sont-ce les connecteurs qui changent, le nœud gardant, lui, ses caractéristiques fondamentales ?
Anne Colombel-Plouzennec
ACF-VLB, Lamballe