Armand Zaloszyc fait valoir que le réel ne peut se définir que négativement : il n'est ni défini ni limité, n'a pas de figure ni véritablement de nom. Il y a cependant des signes de ce qu'il existe. C'est ainsi que nous y avons accès comme ce qui peut survenir à n'importe quel moment de la vie au titre d'une existence. Ce réel dont on ne peut rien savoir, on le situe en lui donnant un nom qui peut être Dieu ou l'Un... À cet égard pourquoi ne pas entendre le « un réel » du titre de notre prochain congrès avec l'idée que le « Un » y est un substantif tandis que le terme de « réel » qualifie ce substantif ? L'« Un réel pour le XXIe siècle », voilà une lecture de notre titre. C'est à partir de cet Un, que l'expérience analytique va permettre de cerner ce réel illimité, insituable, inlocalisable, afin rendre possible une autre relation avec lui.

Armand Zaloszyc sostiene che il reale non può che definirsi negativamente: non è né definito né delimitato, non ha una figura né un vero e proprio nome. Ci sono tuttavia indizi che esiste. E così ne abbiamo accesso come ciò che può irrompere in qualsiasi momento della vita a titolo di una esistenza. Questo reale di cui non si può sapere nulla, si situa donandogli un nome che può essere Dio o l'Uno… A tal proposito, perché non intendere il titolo "un reale" del nostro prossimo convegno con l'idea che "l'Un" sia un sostantivo mentre il termine "reale" ciò che qualifica tale sostantivo? "Un reale per il XXI secolo", ecco una lettura del nostro titolo. È a partire da questo Un che l'esperienza analitica può permettere di circoscrivere tale reale illimitato, insituabile, illocalizzabile, a rendere possibile un'altra relazione con esso.

Traduzione italiana di Carmine Mangano